A Tours, Greenpeace manifeste contre les vols courts en avion

Ça va se passer Place Jean Jaurès.

Le maire de Tours Emmanuel Denis a récemment quitté la présidence de l’aéroport de Tours, remplacé par son homologue de Parçay-Meslay. L’élu écologiste a toujours dit qu’il était contre l’existence de lignes aériennes quand il y avait une alternative par le train et ne veut pas subventionner de compagnies à bas coût (il a ainsi obtenu une réduction des sommes versées à Ryanair en période de pandémie, ou seule la ligne Tours-Porto est encore assurée).

Mais quel avenir pour l’aéroport de Tours ? L’objectif de l’agglomération reste d’atteindre à terme 500 000 passagers par an soit 300 000 de plus que les chiffres publiés avant la pandémie et dix fois plus que ceux réalisés lors de l’année 2020 à trafic réduit. Pour cela, il faudra accueillir de nouvelles compagnies… pour quelles villes ?

Selon les choix qui seront faits et les nouvelles annoncées, les politiques tourangeaux trouveront Greenpeace sur leur passage. Ce samedi l’antenne tourangelle de l’ONG se mobilise Place Jean Jaurès via « un stand autour d’un quiz lié à l’aviation dans le contexte de crise climatique. Le public pourra ainsi s’informer sur la question des vols courts, très discutée en ce moment, des extensions d’aéroports ou encore du fameux « avion vert », tant vanté par le gouvernement. »

Greenpeace, qui met en avant que le secteur aérien représente 7,3% de la facture carbone française, prône « de mettre fin aux vols courts pour lesquels des alternatives en train existent déjà ou sont possibles, tout en investissant en parallèle pour une relance du ferroviaire digne de ce nom. » Il faut préciser que le gouvernement est en train d’engager cette transition avec Air France, non sans remous auprès d’élus locaux.

L’ONG appelle par ailleurs à « organiser et financer la protection sociale et l’accompagnement des travailleurs et des travailleuses impactées par la nécessaire réduction du trafic aérien, notamment en termes de reconversion vers des secteurs/emplois plus adaptés au défi climatique. » Elle réclame enfin la fin des projets d’extension d’aéroport comme Roissy, Nice ou Marseille. A Tours, on table justement sur la saturation des plateformes proches comme celles de Paris ou de Nantes pour devenir un hub de délestage. De quoi justifier de nouveaux projets autour de l’aérogare (centrale de production d’électricité solaire, bureaux, activités de formation dans le secteur de l’aéronautique, développement de l’hydrogène).

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