Les Jardins Perchés (sur un immeuble) inaugurés à Tours-Nord

Un espace maraîcher est situé au-dessus des logements.

Ce projet innovant, mélangeant logements et maraichage urbain, dont nous vous avons déjà parlé à plusieurs reprises, est une première en Indre-et-Loire et une véritable innovation à l’échelle nationale, lui permettant ainsi d’être primé l’an passé par le journal Le Monde à travers son label « Smart cities » dans la catégorie Habitat.

Les Jardins Perchés c’est en premier lieu une résidence de 76 logements du T1 au T5 et en second lieu des espaces d’une surface de 2000 m² dédiés au maraichage dont 776 m² sur les toits du bâtiment, sous serres. Si les jardins sur les toits ne sont pas une innovation en tant que telle, la nouveauté ici réside dans la volonté d’y installer un maraîcher professionnel et lui donner la possibilité d’avoir une exploitation viable. Une ambition véritable, qui a connu une première complication l’an passé quand le maraîcher retenu s’est finalement retiré du projet.

Depuis, c’est l’agro-campus de Fondettes qui a repris le dossier en main, avec pour objectif de retrouver un nouveau maraicher et de l’accompagner pendant deux ans.

Il y avait du monde à l’inauguration…

Pour Grégoire Simon, directeur de Tours Habitat qui pilote ce projet, ce dernier a pu se concrétiser avec trois conditions : que le prix soit équivalent à celui des autres résidences dans le secteur (environ 2 000 euros le m²), que le projet soit réversible, afin que si le maraîchage échoue, il puisse y avoir autre chose à la place. Et enfin que ce projet soit libre de droits, afin de le voir se multiplier dans d’autres secteurs et d’autres villes. « Nous sommes prêts à accompagner d’autres bailleurs qui en feront la demande » s’est ainsi exprimé Grégoire Simon.

Un directeur de Tours Habitat qui espère que les habitants mais aussi le voisinage s’empareront de ce projet. Les cultures issues du maraîchage étant mises en vente directement sur place. Des riverains qui auront également des espaces réservés pour quelques cultures propres.

Pour le maire de Tours, Christophe Bouchet, ce projet marque « l’ambition de transformer la ville. Il faut aller vers une ville moins artificielle, plus verte et moins impersonnelle » a-t-il déclaré en accentuant sur le fait que ce genre de projets permettait d’aller « vers plus d’interactions sociales. »

Le coût total est proche des 10 millions d’euros.

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