A Tours, un prix littéraire inédit en France : celui des œuvres animalistes

Il sera remis pour la première fois ce samedi.

Cette fin de semaine, la maltraitance animale a de nouveau fait la Une de l’actualité nationale après la dernière vidéo de l’association L214, une séquence où l’on apprend l’existence de « vaches-hublot », soit des animaux avec le corps perforé et un hublot intégré dans la peau. Objectif : observer leur cycle digestif.

Des séquences du genre, l’association en publie régulièrement. Dans les abattoirs, ou les élevages de volailles. Plus le temps passe, plus la question de la cause animale s’invite dans le débat. A Tours, les rassemblements sont réguliers pour dénoncer l’exploitation des canards à foie gras ou les spectacles avec animaux dans les cirques. Ils ne rassemblement jamais énormément de monde, tout au plus quelques dizaines de personnes. Pourtant le discours a une certaine influence auprès de quelques élus (on peut citer le maire de La Riche) et auprès d’électeurs (le parti animaliste a dépassé les 2% aux élections européennes).

C’est dans ce contexte qu’il faut appréhender le Prix Maya, premier prix littéraire animaliste. Son jury a dévoré 9 ouvrages (des romans et des BD) et il rendra son verdict ce samedi à 13h15, lors de la 2e Vegan Place de Tours organisée sur le Boulevard Béranger.

« Maya est une éléphante kidnappée toute petite, qui a passé sa vie dans un cirque, et délivrée par la cause citoyenne et associative en juin 2018. Elle vit désormais dans un refuge en Italie » explique Elisabeth Drieux de l’Association Végétarienne de France, qui fait partie de l’organisation de l’événement. « On voudrait toucher une population qui ne lit pas forcément les essais sur la cause animale, une population qui n’est pas tout à fait prête à entendre ce discours. On veut montrer que l’on peut lire des romans et des BD contenant un message fort pour les animaux » poursuit-elle.

La sélection comprend des œuvres variées : une BD sur l’alimentation sans protéines animales « avec beaucoup d’humour » assure Elisabeth Drieux ou encore une autre BD sur la conscience des poissons. Quant aux romans, « ils sont très forts, et touchent le monde animal tel qu’on ne veut pas forcément le voir. »

« Dans tous les cas l’objectif est de défendre la cause animale » poursuit la bénévole qui espère encourager d’autres auteurs à se lancer sur cette thématique.

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