[Municipales 2020] A Ballan-Miré, « un risque que la commune devienne une ville dortoir »

Trois groupes d’opposition s’unissent pour faire campagne ensemble.

Il reste moins de 5 mois avant le 1er tour des élections municipales, le 15 mars 2020. Et l’heure est aux unions pour préparer la campagne. A Tours, 4 listes de gauche envisagent de faire la course ensemble. A Ballan-Miré ce sont trois groupes d’opposition du conseil municipal qui viennent de confirmer leur alliance en vue du scrutin.

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Place donc à Unis pour Ballan-Miré avec une tête de liste déjà désignée : Thierry Chailloux, au conseil municipal depuis 2015 et habitant de la commune depuis 2011.

L’homme qui travaille dans l’industrie promet de ne pas se présenter à d’autres élections (contrairement au maire actuel Alexandre Chas qui est aussi au Conseil Départemental) et ne veut pas de logo de parti politique sur ses affiches : « dans l’équipe il y a des gens de gauche, de droite, du centre ou d’En Marche. » Donc refus catégorique de se placer sur l’échiquier politique, sans dire non pour autant au soutien matériel de formations politiques si nécessaire.

Alors, elle s’est faite comment cette union ?

« On a commencé à voir que nos votes convergeaient au conseil municipal. Puis on s’est mis en contact pour travailler ensemble. »

Les trois groupes ont signé une charte pour s’accorder sur leurs valeurs et prévoient de présenter début 2020 un programme « fondé sur la sincérité, la confiance, la concertation, la transparence et la vocation à soutenir l’intérêt général. Si on propose cette liste c’est qu’on pense qu’il y a des choses à améliorer dans la commune mais on ne veut pas tomber dans la polémique, plutôt faire une campagne de propositions » indique Thierry Chailloux.

La priorité du candidat : changer de politique en matière d’urbanisme.

« Quand on voit le nombre d’immeubles en construction on s’interroge sur la capacité de conserver notre identité de ville à la campagne. Le développement c’est bien mais il faut le faire à un rythme mesuré, or la mairie a validé 150 permis de construire en 2018. Derrière, les infrastructures ne suivent pas : on a 80 associations mais on manque de gymnases, de salles, d’équipements pour la MJC… Il faut donc penser à un développement harmonieux pour ne pas devenir une ville dortoir. Aujourd’hui c’est un risque. »

Thierry Chailloux se dit aussi « frappé par les petits problèmes pas réglés dans la commune : dans les parkings, les rues ou sur les trottoirs. » Il promet des propositions pour les personnes âgées de plus en plus nombreuses et compte augmenter fortement la part de produits bio dans les cantines scolaires. La totalité du programme et la liste seront présentées début 2020.

En attendant, une conférence sur l’urbanisme est prévue vendredi 8 novembre à 20h à la salle de Beaune.

Olivier Collet

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