Indre-et-Loire : les tests covid-19 sont prêts

Ils seront pratiqués en cas de suspicion de nouveau cas.

Avec le déconfinement, la crainte des autorités est de voir une nouvelle vague de l’épidémie de coronavirus. Jusqu’ici plutôt épargné, notre département n’est évidemment pas à l’abri avec la reprise des activités et donc la multiplication des contacts entre la population.

Pour éviter cette nouvelle vague, le dispositif est désormais axé sur un isolement des personnes atteintes mais aussi de celles suspectées de l’être. Un dispositif qui repose sur trois axes principaux : la détection, l’isolement et le traçage des contacts du malade.

Concrètement en cas de symptômes ou de doutes, les autorités sanitaires invitent la population à se manifester le plus rapidement possible auprès des médecins traitants ou du « 15 ».

« Le médecin va alors prendre en charge le patient suspect et le signaler. Derrière, nous irons rechercher tous les cas contacts, c’est-à-dire ceux qui ont été en contact dans les 48 h précédentes avec le suspect » indique Monsieur Lefebvre, le directeur de la CPAM (Sécurité Sociale) qui sera chargé de cette recherche sur la base du fichier de l’Assurance Maladie.

Le patient suspect sera alors invité à l’isolement, chez lui ou si ce n’est pas possible au sein de l’Auberge de Jeunesse de Tours dont un étage est mis à disposition spécifiquement pour cela à partir de lundi.

Dans le même temps, les cas contacts seront directement appelés via téléphone par la brigade sanitaire de la CPAM (45 personnes sur le département) qui les aiguillera dans les démarches à suivre : mise à l’isolement pendant une semaine (comme pour les malades) puis test covid pour savoir si elles sont infectées ou non.

« Pour définir un cas contact, nous estimons la fréquentation avec le malade, s’ils se sont vus à moins d’un mètre, dans un lieu fermé ou non, s’ils avaient des masques, un ou les deux si les masques étaient grand public… » poursuit Monsieur Lefebvre pour expliquer la démarche.

Dans ses prévisions, l’ARS table sur une vingtaine de cas par jour dans le département dans les prochaines semaineset avec pour chaque cas, une moyenne de 10 cas contacts.« Si on veut enrayer l’épidémie, il convient d’être réactifs, nous insistons donc sur la nécessité d’alerter les services de santé et notamment son médecin traitant dès les premiers symptômes ou doutes » explique de son côté Mme Sally Scanzy, directrice de l’ARS 37.

L’Indre-et-Loire a aujourd’hui une capacité de 1 630 tests par jour et le CHU de Tours de son côté plus de 2 000, nous dit-on. Une fois prélevés, les tests sont envoyés dans les laboratoires du département pour analyse rapide.

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