[Municipales à Tours] Benoist Pierre veut un « rassemblement de compétences et de profils différents. »

Il a présenté le deuxième tiers de sa liste

Quand on mène une campagne électorale, il y a bien sûr le travail de terrain indispensable pour convaincre les futurs potentiels électeurs, mais il y a aussi le travail d’image et la nécessité de faire parler de soi et de créer des événements fédérateurs. Le dévoilement du programme bien sûr, mais aussi l’annonce des colistiers. Benoist Pierre, le candidat investi par LREM à Tours pour les élections municipales, a bien saisi tout cela bien que novice en politique. En campagne depuis plusieurs mois, il affine ainsi ses armes. Il faut dire qu’il est bien entouré et soutenu par une équipe derrière lui et la machine LREM en local.

Après avoir dévoilé la première partie de sa liste début janvier, il a annoncé 18 autres noms vendredi dernier, avant l’annonce du dernier tiers début février, quasi en même temps que la présentation de son projet municipal (le 6 février).

L’annonce des colistiers est ainsi un temps important qui n’est pas laissé au hasard et souvent le fruit d’un subtil équilibre. Pour Benoist Pierre, cet équilibre suit une double règle avec une liste venant « d’un tiers LREM, un tiers de la société civile et un tiers venant d’autres mouvements ou partis » et de l’autre un alliage entre renouveau et expérience.

Dans cette nouvelle présentation de colistiers, on retrouve ainsi des noms connus du milieu politique tourangeau. Sur l’aile gauche : l’actuel élu d’opposition municipal, l’ex EELV, David Chollet et l’ancien adjoint à la culture sous Jean Germain, Jean-Pierre Tolochard ou encore l’ancienne militante socialiste Yvette Ferrand et Yannick Lucas, ancien élu délégué aux finances. Sur l’aile droite : l’ancienne adjointe à l’éducation Barbara Darnet-Malaquin (elle avait quitté la majorité de Christophe Bouchet l’an passé) sera en deuxième position d’une liste sur laquelle figurera aussi l’avocat à la retraite Gérard Chautemps, lui-même ancien élu d’opposition de droite au temps de Jean Germain.

Gérard Chautemps qui a d’ailleurs tenu à éclaircir les choses sur son engagement politique : « En 2014, je n’avais pas voulu me présenter parce que nous étions au cœur de l’affaire des Mariages Chinois dans laquelle je défendais Lise Han et je ne voulais pas qu’il y ait de l’ambiguïté » Et à ce sujet l’ancien avocat de donner son sentiment, maintenant que le procès est conclu : « Je suis persuadé que Jean Germain aurait été relaxé. C’était un honnête homme. »

Pour Benoist Pierre, la logique est claire : peu importe les questions de partis, la priorité c’est « le rassemblement de compétences et de profils différents. » Parmi les nouvelles têtes on retrouve ainsi des personnes impliquées dans le milieu associatif comme Bénédicte Bitaud, présidente de l’association Tourang’elles, Gabrielle Légeret, créatrice de l’association Chemins d’avenirs, Sébastien Salès, représentant des parents d’élèves sur Monconseil…

Face à ce qu’il estime être « une union divisée de la gauche radicale » et « une droite qui se droitise » Benoist Pierre croit en cette alliance de personnalités diverses, « représentant tous les quartiers de la ville. »

« On a l’espace politique central allant de la gauche à la droite en passant par l’écologie » affirme-t-il en donnant rendez-vous le 6 février pour la présentation de son projet municipal.

Les noms des 18 colistiers présentés :

Bénédicte Bitaud, Gérard Chautemps, David Chollet, Barbara Darnet-Malaquin, Philippe Dransard, Yvette Ferrand, Gabrielle Légeret, Yannick Lucas, Céline Oudry, Evelyne de Mascarel, Athina Mimche, Françis Pichet Anne Prat, Arnaud Roy, Claude Royer, Sébastien Salès, Csenge Somodi, Jean-Pierre Tolochard.

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