Vaccination anti-Covid : ce qui se prépare en Indre-et-Loire

Les choses sérieuses débutent ce week-end.

Après l’Agence Européenne du Médicament, son homologue française a validé le vaccin anti-Covid Pfizer-BioNTech jeudi 24 décembre. Cela veut dire que dès ce dimanche les premières doses pourront être administrées dans le but d’enrayer la pandémie dont on parle maintenant depuis un an.

Le CHU de Tours a indiqué en milieu de semaine qu’il serait dépositaire des premières seringues destinées au département d’Indre-et-Loire car il s’est équipé d’un super-congélateur lui permettant de stocker le produit à -70°, sa température de conservation. Un équipement relativement rare qui complique un peu l’organisation de la campagne mais chaque machine peut renfermer un grand nombre de vaccins.

L’hôpital tourangeau recevra ses premières doses ce samedi, à 24h du coup d’envoi officiel de la vaccination. Le gouvernement a choisi de commencer par immuniser les personnes âgées dépendantes hébergées en EHPAD avant les personnels de santé, les personnes à risques et le reste de la population d’ici le printemps. C’est donc dans une maison de retraite du département que seront dirigées les premières seringues. Pas dimanche où seuls deux établissements français pourront entamer les démarches mais lundi.

C’est l’EHPAD Debrou de Joué-lès-Tours – épargné par la première vague du printemps mais qui a souffert de la seconde avec plusieurs décès – qui en bénéficiera. Aucun résident ne sera vacciné sans son accord ou celui de ses proches. Il faudra également une consultation médicale avant toute administration du produit. Les proches des personnes âgées qui vivent dans cette institution toute neuve ont commencé à être informées par la direction. Il faut rappeler que cette solution nécessite une double injection pour avoir un maximum de chances de ne pas attraper la maladie.

Les autorités fondent de grands espoirs dans l’arrivée des vaccins afin d’enrayer le nombre de nouvelles contaminations et enfin alléger les contraintes sanitaires. Outre la formule américano-allemande Pfizer-BioNTech, le lanatoratoire Moderna est sur les rangs et devrait en partie s’appuyer sur l’usine tourangelle Recipharm de Monts pour la distribution de son vaccin en France; De son côté, Sanofi mettra encore plusieurs mois avant de distribuer ses propres doses : l’entreprise française en est encore au stade des tests et d’ailleurs elle est partenaire du CHU de Tours qui va suivre des volontaires pour tester l’injection sur laquelle ses chercheurs ont travaillé.

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