L’épidémie ne se calme pas dans le département.
Le bilan Covid publié ce lundi par l’Agence Régionale de Santé affiche des données qui nous prouvent que la maladie reste à un niveau particulièrement intense en Indre-et-Loire : 19 481 tests réalisés du 10 au 16 avril avec 2 100 résultats positifs soit 10,8% (c’était 10,2% lors du dernier bulletin vendredi avec 2 408 cas sur une semaine).
Le taux d’incidence qui mesure le nombre de cas pour 100 000 habitants est néanmoins en léger repli : il avait flambé dans Tours Métropole pour frôler 450, le voici redescendu juste en dessous de 400 (396) et 346 pour le reste du département. C’est au-dessus de la moyenne régionale et surtout le chiffre le plus élevé du Centre-Val de Loire. Le taux de positivité des tests est néanmoins plus élevé dans le Loiret ainsi qu’en Eure-et-Loir. Malgré ces données, le gouvernement maintient son objectif d’un déconfinement à partir de la mi-mai, ouvrant par exemple la voie à une réouverture des terrasses.
La confirmation dépendra sans doute en partie de la situation hospitalière sur un plateau très élevé en France, et la Touraine ne fait pas exception : 56 malades Covid en soins intensifs (59 vendredi), 122 en médecine (contre 119).
Pendant le week-end l’Indre-et-Loire a enregistré 4 décès liés au coronavirus à l’hôpital, et 319 depuis le 1er septembre.
Concernant la campagne de vaccination, 115 208 personnes ont désormais reçu au moins une dose de sérum anti-Covid dans le département, 35 941 en ont eu deux. La préfecture réaffirme son ambition d’atteindre 6 000 piqûres par semaine d’ici peu et déplace par exemple le centre d’injection du Chinonais afin d’accompagner sa montée en capacité ; il est désormais situé Rue du Parc à Beaumont-en-Véron, au N°6, juste à côté du salon de coiffure. La préfète doit le visiter dans la journée. Par ailleurs jeudi, la ministre de l’Industrie Agnès Pannier-Runacher est attendue à Monts pour visiter l’usine Recipharm où l’on met du vaccin Moderna en flacons.