Une vidéo sur l’histoire de Tours.
Cet été, pour profiter d’un spectacle son et lumière, on peut aller au Musée des Beaux-Arts tous les soirs. A 22h45 en juillet, 22h15 en août, le bâtiment devient écran avec le show Les Nuits de la Renaissance (gratuit). Autre option : simplement se promener dans les rues du Vieux-Tours à la nuit tombée.
Depuis fin 2018, la ville a changé les illuminations des façades Place Plumereau, Place du Grand Marche ou encore Place Châteauneuf. Objectif : créer un « Parcours Lumière » pour mettre en avant l’architecture historique.
On vous explique tout en détail dans cet article.
Nouveauté estivale : le mercredi soir et le jeudi, une vidéo est diffusée sur un côté de la Place Plum’, un petit film de 5 minutes diffusé toutes les demi-heures jusqu’à 1h du matin et qui retrace les 2 000 ans d’histoire de la ville de Tours. Au programme : le peuple gaulois des Turones, Saint-Martin; la Renaissance, l’écrivain Balzac…
(c) Lyum – Tronatic
Un deuxième parcours lumineux est annoncé pour cet automne, cette fois de l’autre côté de la Rue Nationale.
La mairie affirme que le dispositif – conçu par l’agence Lyum – « limite lesnuisances lumineuses.Leslanternes d’éclairage public ont toutes été changées par du matériel moderne. Les faisceaux de lumière sont très serrés et limitent très nettement les fuites de lumière inutiles vers le ciel ou les habitations privées. »
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Néanmoins, il y a quelques semaines, un riverain dont l’appartement donne sur une petite rue près de la Place Plumereau (Rue des Orfèvres) a engagé une action judiciaire car il estime justement que l’intensité lumineuse est trop élevée. L’homme – par ailleurs journaliste – dénonçait déjà de fortes nuisances sonores dans le quartier. Dans un courrier, il s’inquiète d’installations pour lesquelles les habitants de son immeuble – où il ne réside pas présentement pour cause de mission à l’étranger – n’ont pas donné leur accord. D’autres personnes du quartier se sont aussi plaintes, et ont déjà réussi à faire cesser la musique d’ambiance.
Les arguments contre les lumières : des risques de tomber dans les escaliers ou une vue détériorée sur le quartier. D’autant plus que l’interdiction des volets dans le quartier historique empêche toute tentative d’échapper aux diodes. Faute d’accord avec la mairie pour modifier l’orientation des spots ou réduire la durée d’éclairage, c’est donc la justice qui devra se pencher sur le sujet.