[#RE-MIAM] Dagobert, toujours aussi royal

Le restau-bar à vins de la Rue du Grand Marché reste maître en son royaume.

Vous connaissez sans doute déjà notre rubrique #MIAM essentiellement consacrée aux nouveaux restaurants tourangeaux, ou à l’actualité gastronomique du département. Quand on découvre une table, en général, on s’y rend peu de temps après l’ouverture. Mais qu’est-ce qu’il se passe après ? Est-ce toujours aussi bon, ou pas ? La cuisine (et les prix) ont-ils évolué ?

Parce que le monde de la restauration est en perpétuel mouvement, et que l’on est toujours plus exigeant lors d’une nouvelle visite, régulièrement, nous vous proposerons une seconde critique dans des restaurants que nous avons testés quelques mois plus tôt. Des endroits où l’on a eu envie de revenir… pour le meilleur ?

 

La dernière fois que l’on avait goûté la cuisine du Dagobert (Dago, pour les intimes), on s’était installés en terrasse et on avait bullé toute la soirée. Ce coup-ci, nous étions placés près de la cheminée (éteinte), dans un décor digne des bonnes auberges, avec de vieilles pubs aux murs et une bibliothèque au-dessus de nos têtes. On se sent bien dans ce restaurant de la Rue du Grand Marché, bon bistrot ouvert uniquement le soir, sauf le mardi. Les tables peuvent paraître un peu étroites mais l’accueil est prévenant, souriant, efficace. Quant à la playlist (un poil forte) elle colle parfaitement avec le lieu : Aznavour, Abba… vous n’êtes pas à l’abri de fredonner !

Deux possibilités au Dagobert : y dîner, ou y prendre un apéro avec planchette de fromages affinés sur place (dans la cave) et/ou de charcuteries (en provenance d’Espagne, notamment). Autre option : le dîner à choisir dans une carte variée et pertinente, ni trop longue, ni trop courte, mettant en valeur les viandes et les produits de saison dans un menu à 32€ (entrée-plat-dessert) ou 27€ pour deux services. Les fondamentaux y sont conservés : le financier ou le bœuf Black Angus étaient déjà là en 2015.

Voyons donc de quoi les cuisines de ce royaume sont capables… On se fait servir un tartare d’espadon avec petites grandes dans une assiette graphique et colorée, avec plein de petites crudités. Relevé par la grenade et une pointe de citron, le poisson est frais, fin. En face, notre accompagnatrice a opté pour le velouté de patate douce, espuma à la châtaigne dont elle salue la crème et la douceur.

Poursuivons avec une ENORME côte de cochon Label Rouge rôtie avec sa purée et ses petits légumes. La viande est très bien cuite, avec une jolie couleur caramélisée sur le dessus, le gras fondant… La purée sur laquelle elle repose – déjà remarquée à notre premier passage – est vraiment extra, onctueuse, on sent que les produits sont de qualité à la base. Pour les petits légumes : un peu de chou-fleur, du brocoli, de la carotte (bien sucrée), un chou de Bruxelles… Tout un potager pour varier les goûts et les textures.

Malheureusement, plus de place pour le dessert même si on aurait bien croqué dans l’ananas rôti avec fève de tonka… Quant au vin, avantage aux bouteilles de Loire avec des verres dès 4€ en rouge comme en blanc.

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