On a goûté le Touraine Primeur 2018 avant tout le monde

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C’est déjà le 3ème jeudi de novembre, et ça signifie quoi ? L’arrivée des vins nouveaux ! Le Beaujolais, forcément, mais aussi notre primeur local, le Touraine Primeur, ce rouge que l’on veut parfois croire un peu désuet mais qui a toujours ses adeptes. Plusieurs soirées sont d’ailleurs prévues ce jeudi à Tours et en Indre-et-Loire, dans des bars notamment.

Alors qu’on nous dit depuis des semaines et des semaines que le millésime 2018 sera exceptionnel parce que, pour une fois, la météo a fait du bien à la vigne, déboucher ces bouteilles nous permet de vérifier la rumeur publique. 24 exploitations ont fait le choix de commercialiser du Touraine Primeur cette année, et nous avons eu l’occasion d’en goûter 11 mardi, lors d’un concours informel organisé par le chroniqueur « vins » de 37 degrés, Guillaume Lapaque (La Bouteille du week-end chaque vendredi).

Toujours très intéressé par ce type de breuvage, celui qui est également gérant de la Cave de la Dive Bouteille à Bourgueil a décidé de donner un coup de pouce aux producteurs, alors que pour la première fois l’AOC Touraine a choisi de couper la communication autour de ces vins, sans en renier la qualité mais estimant tout simplement qu’ils étaient passés de mode.

Autour de nous pour goûter à l’aveugle, quelques spécialistes : Olivier Dubois de la Vinothèque, le sommelier de Notre Dame La Riche Thierry Nerisson, la journaliste Isabelle Bachelard, le vice-président des sommeliers du Val de Loire David Fontaine ou Matthieu Reynaert de l’Oxford Pub.

« Certains vins laissent présager, par leur équilibre et leur structure tannique, que la Touraine produira de grandes cuvées de rouges cette année. La dégustation a également montré que la vinification du Touraine Primeur est un exercice d’orfèvre : entre les vendanges et la vinification, le temps est compté. Il faut que tout soit parfait et le vigneron n’a pas le droit à l’erreur pour réussir ce vin frais, fruité, gouleyant, que les consommateurs attendent à partir du troisième jeudi de novembre » commentait Guillaume Lapaque reconnaissant que 2018 n’était pas forcément une année à Primeur tout en signalant le professionnalisme des lauréats du jour :

Médailles d’or à Henry Marionnet, Domaine de la Charmoise à Soings-en-Sologne (41) et à Gabrièle et Régis Dansault, Domaine de l’Ouche Gaillard à Montlouis-sur-Loire (37)

1 médaille d’argent à Cédric et Marina Chollet, Domaine de Rabelais à Onzain (41)

Ce qui est très intéressant, c’est déjà de sentir ce que l’on avait dans nos verres : beaucoup de fruits et d’arômes, des vins avec déjà beaucoup de caractère, longs en bouche, avec des arômes épicés, de fruits à coque, souvent des couleurs très vives, pas trop de sucre, 13 à 13,5° d’alcool… Ils accompagneront sans doute très bien les spécialités charcutières tourangelles. Avec modération, naturellement.

Olivier Collet

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