Bac 2018 : Souvenirs, souvenirs…

On a fait le tour du bureau pour se raconter nos anecdotes et prendre un (petit) coup de vieux.

Ça y est, les élèves de Terminale commencent tout juste à transpirer devant leur copie de philo. Pendant ce temps nous, à la rédaction, on a décidé de faire le tour de nos locaux pour demander à ceux qui y travaillent leurs souvenirs et anecdotes du bac. 

Axel, journaliste. A passé son bac en 2011.

« J’avais prévu depuis plusieurs mois d’aller à l’avant-première d’Harry Potter 7, partie 2 à Londres avec des amis [Axel est un fan hardcore de la saga, NDLR]. Cette avant-première avait lieu en plein pendant les rattrapages. Donc, si je n’avais pas le bac du premier coup, je n’y allais pas. Et on avait prévu de partir pile le jour de l’annonce des résultats, à midi. Donc, la veille, j’avais préparé mon sac – avec des photos de tous les acteurs du film et j’ai pris le train vers 9 h pour venir à Tours voir les résultats dans mon lycée. C’est là qu’une de mes amis m’a appelé pour m’annoncer… que je l’avais. Elle m’a gâché la surprise, mais au moins, j’ai pu aller à Londres. J’ai passé trois jours à camper sur Trafalgar Square et obtenu un autographe de J. K. Rowling. »

Olivier, journaliste. A passé son bac en 2007. 

« Je suis déficient visuel, donc pendant les épreuves, j’avais le droit d’être assisté par des secrétaires. C’était des élèves de 1ère qui écrivaient à notre place ou qui nous aidaient, par exemple, à déchiffrer les cartes. À un moment pendant l’épreuve de maths, j’étais bloqué. Vraiment, je séchais complètement. Après plusieurs minutes, la fille qui était là pour m’aider – mais seulement à écrire, normalement – m’a dit : « Il n’y a pas une formule pour résoudre ça ? » Et là, d’un seul coup, j’ai eu le déclic. Résultat : 15. Je n’ai jamais pu décider si c’était de la triche ou seulement un coup de pouce du destin. »

Gaëtan, infographiste 3D. A passé son bac en 2014.

« Je me souviens surtout des surveillants qui étaient insupportables pendant l’épreuve d’histoire. Ça a commencé dans le calme, ils ont distribué les copies de manière très professionnelle. Mais au bout d’un moment, ils ont commencé à discuter super fort, à manger des chips et à ouvrir des canettes en faisant un bruit épouvantable. Heureusement, ça ne m’a pas empêché de m’en sortir plutôt bien avec un 13. »

Adam, étudiant en graphisme 3D. A passé son bac en 2013.

« À mon oral de géographie, je suis tombé sur la mondialisation. Ça s’était plutôt bien passé, mais l’examinateur m’a dit qu’il m’enlèverait peut-être un point pour manque d’objectivité. J’avais insisté sur les troubles géopolitiques en Afrique et souligné le fait que nous étions les quatrièmes plus gros vendeurs d’armes au monde. Je ne sais pas s’il a mis sa menace à exécution, mais finalement il m’a quand même mis 16. »

Jules, étudiant chef de projet digital. A passé son bac en 2014.

« Pendant l’épreuve de math, j’ai fait une fausse manip : j’ai viré tous les programmes que j’avais sur ma calculatrice. Ça ne m’a pas fait rater l’épreuve, mais je suis sûr que ça m’a coûter au moins 3 ou 4 points. J’aurais pu avoir la mention bien, j’ai fini avec 11. »

Loula, conceptrice 3D. A passé son bac en 2015.

« Je me suis faite larguer deux semaines avant le bac. Et même la veille de mon épreuve d’escalade. Ça ne met pas dans de très bonnes conditions pour un examen. Donc, pendant l’épreuve de sport, je me suis mise à pleurer sur le mur. Le prof a cru que j’avais peur, il m’a dit de descendre. J’ai quand même réussi à avoir la moyenne. » 

L’édition 2018 du bac verra certainement la naissance de centaines de souvenirs et d’anecdotes. Pour en découvrir les chiffres emblématiques dans l’académie d’Orléans-Tours, c’est par ici.

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