Tupperware : les négociations ont duré

Salariés et Direction se sont vus toute l’après-midi ce mardi

Ce mardi était une date importante pour les salariés de l’usine Tupperware de Joué-lès-Tours. Alors que les jours passent et que la fatidique fermeture du site est prévue le 28 février prochain, les équipés étaient encore dans l’incertitude 16 janvier au matin. Une journée qui s’annonçait forcément longue avec la réunion de négociations sur le PSE (Plan de Sauvegarde de l’Emploi) entre direction et représentants du personnel.

Une de plus dans la longue liste depuis le mois de novembre dernier, mais une particulière également, celle-ci se tenant à la Préfecture d’Indre-et-Loire, sur invitation de la Préfète, Corinne Orzechowski, médiatrice réunissant tout le monde autour de la table pour une réunion de la dernière chance.

Peu avant 14h , ce sont 200 salariés qui sont arrivés groupés devant la Préfecture pour soutenir leurs délégués du personnel. Face à ces derniers, la direction de l’entreprise avait fait venir le directeur financier, principal négociateur depuis l’annonce de la fermeture de l’usine, mais aussi le Directeur France du groupe et celui chargé de l’Europe. Un premier signe de la prise au sérieux de la situation de la part de l’entreprise.

Il faut dire que l’usine jocondienne est à l’arrêt depuis 15 jours suite à la grève des salariés. Une grève qui commence à impacter d’autres sites Tupperware comme l’usine belge qui reçoit certains produits de l’usine jocondienne.

 

Une bonne partie de l’après-midi, les salariés Tupperware sont restés sans nouvelles de leurs collègues présents à la table des négociations, mais avec l’espoir que la situation se décante enfin.

Vers 16h, un SMS provenant des délégués annonce que la réunion risque de s’éterniser. Et ce sera le cas. A la table des négociations chacun avance ses arguments sur le sujet principal (et le seul vraiment abordé), les primes supra-légales et les choses semblent bouger enfin. Et si les syndicats refusaient de communiquer avant de réunir les salariés ce mercredi matin, il semblerait que la direction ait proposé des avancées… avec espoir en contrepartie que les salariés reprennent le travail dès jeudi.

 

La prime supra-légale, avec 40 000 euros au mieux pour ceux ayant le plus d’ancienneté, était le point qui coinçait jusqu’à présent dans ces négociations. Pour le reste du PSE, beaucoup de salariés reconnaissaient le trouver correct ce mardi. Dans celui-ci il est notamment stipulé que les salariés toucheront entre 12 et 18 mois de salaire selon leur âge. Autre point, un cabinet de recrutement devra proposer à chaque salarié 4 offres d’emploi dans l’année avec 80% minimum de leur salaire actuel et ce dans un rayon de 40 km autour de leur domicile.  

Les salariés doivent se réunir ce mercredi matin pour examiner la situation et valider ou non les propositions de la direction et le PSE dans son ensemble.

 

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