Aucard Debout (sur le Zinc)

Le groupe aux plus de 20 ans d’existence n’a pas manqué son rendez-vous avec la Gloriette.

Dans le tram sur la route d’Aucard de Tours, on est tombé sur un article plutôt intéressant sur ces groupes d’une certaine génération qui ne parlent pas forcément aux ados d’aujourd’hui, mais dont l’aura reste bien plus grande et bien plus longue que les idôles des jeunes des années 2010. Parmi ces groupes, Debout sur le Zinc. On ne trouve pas beaucoup d’article sur eux, eux-mêmes le déplorent et semblent avoir du mal à comprendre pourquoi. Pourtant, à Aucard, nous sommes 3 autour du canapé à discuter une demi-heure de l’histoire, du plaisir d’être sur scène, du processus de création des albums du groupe…

Simon et Thomas sont là et bien là. Ils jouent le jeu et y prennent du plaisir. Ce n’est pas une interview, vraiment une conversation. Un échange entre une partie d’un groupe que tout le monde connait mais que certains découvrent encore et trois jeunes curieux de l’histoire de ce monument de la chanson française aux 2 000 concerts.

A raison d’un album tous les deux ans, Debout sur le Zinc ne manque pas d’esprit créatif. Mais pour eux c’est aussi une certaine obligation d’être toujours présents pour continuer d’exister, ne pas se faire oublier. Si une certaine habitude s’installe, le message est clair : aucune lassitude, toujours autant d’envie. C’est sincère, ça se voit sur scène. Il y a des signes qui ne trompent pas. En revanche il y a peut-être une certaine incompréhension entre un groupe qui donne tout et en face un monde médiatique voire un monde de programmateurs qui hésite à aller vers lui. Mais il y a aussi ceux qui les aiment, les soutiennent et en font des têtes d’affiche comme Aucard.

Ainsi, une fois les micros allumés et les instruments branchés, toute cette partie « coulisses » n’est qu’anecdote et Debout sur le Zinc est à 100 000 volts. Sous le grand chapiteau d’Aucard, il y a bien ce public qui les suit depuis longtemps, ces fans qui ont leur âge. Qui ont peut-être vu leurs deux précédents concerts ici à Aucard et étaient déprimés de ne pas les applaudir en 2016 quand le festival a été annulé pour cause d’inondations. Ils étaient là, donc, aux côtés d’ados et de jeunes des années 90 et 2000 qui n’ont pas boudé leur plaisir, qui découvraient peut-être mais qui savaient quand même un peu où ils étaient : face à un groupe solide, enthousiaste, mélomane. Des rockeurs qui tournent depuis 20 ans mais qui savent encore faire crier le public de 2017. Ce n’est pas donné à tout le monde.

O.C.

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