Mame à Tours : tous les travaux terminés dans un an

Et à l’intérieur, de nouveaux services sont proposés aux entreprises.

A l’heure où nous écrivons ces lignes, 33 entreprises et une centaine de personnes sont installées à Mame, l’ancienne imprimerie tourangelle devenue Cité de la Création et de l’Innovation (qui a depuis peu son logo et son site web). Ces sociétés, il pourrait y en avoir deux fois plus dans un an. Et d’ici l’été, trois nouvelles entités doivent intégrer les lieux dont deux que l’on nous présente comme étant des marques nationales qui ont choisi de s’implanter en Touraine mais n’en sont pas originaires.

Les collectivités locales tiennent à faire du projet Mame une réussite. Et pas seulement parce qu’elles y ont investi des millions d’euros. L’objectif est d’y voir naître, grandir, s’épanouir puis partir des sociétés. Partir parce qu’elles auront les reins suffisamment solides pour aller se développer et créer des emplois dans leurs propres structures. Du coup, en s’inspirant des pépinières d’entreprises et de dispositifs à l’américaine, c’est tout un package qui est proposé aux dirigeants novateurs venus essentiellement du monde du numérique, une sorte de cocon où l’on emploie sans sourciller des mots bizarres comme « terraformer », « fit local et global » et où l’on fait des jeux de mots inspirés comme « Mame the Gap » (ah, ah).

Ce club d’entrepreneurs générationnal a déjà à sa disposition un arsenal de solutions pour envisager le plus sereinement possible une croissance optimale de son activité commerciale (banques, experts comptables, food truck sur le parvis tous les jours, événements festifs, bar…). Et ce n’est pas fini. En fait, d’ici la fin de l’année, le site va continuer à se réaménager avec un grand espace de coworking pour travailler en groupe ou un projet de restaurant. Côté services, on parle de voitures électriques en autopartage ou de réductions sur des nuits d’hôtels ou des billets de TGV. Les façades du bâtiment seront elles achevées début 2018. Un studio radio-TV est censé voir le jour ainsi qu’un concept-store pour mettre en vitrine les produits imaginés dans les lieux. Une navette est enfin en projet pour relier le site au centre-ville et à la gare.

Inscrit dans le cadre de la marque French Tech Loire Valley développée en lien avec Orléans, le projet Mame permet aussi aux entreprises de solliciter un fonds d’investissement financé par les collectivités et des entreprises privées. Désormais, une autre possibilité « d’accélération » de leur business est envisagée avec un dispositif baptisé « Le Château » qui vise à accompagner des équipes organisées en startups sur une durée de trois mois afin, par exemple, d’aller conquérir de nouveaux marchés nationaux voire internationaux. Deux sessions sont pévues chaque année en octobre et janvier.

Enfin, Mame ne veut pas rester renfermée sur soi. A l’image d’événements comme le festival Allotropiques cet hiver, ou d’une conférence avec l’ex directeur de la stratégie numérique de Mr Barack Obama le week-end dernier, plusieurs occasions seront données au grand public de pousser la porter, pour les Journées du Patrimoine et les 250 ans de Mame en septembre par exemple, mais aussi via des liens avec la Cité de la Gastronomie. 1 an après son inauguration officielle, Mame passe donc la seconde.

Olivier COLLET

A noter enfin qu’il y a toujours un projet d’ouvrir au public les anciens bureaux sur le toit de Mame. Mais on ne sait pas encore quand, ni de quelle manière. « On en est aux études » a expliqué Thibault Coulon, adjoint au maire de Tours en charge des questions économiques.

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda