Edouard Philippe 1er ministre : réactions politiques à Tours

Le député maire Les Républicains du Havre est nommé à Matignon par Emmanuel Macron.

C’était le grand favori pour le poste, même s’il n’est pas encore très connu dans le paysage politique national : Edouard Philippe – député maire Les Républicains du Havre – a été nommé premier ministre ce lundi par le nouveau président de la République Emmanuel Macron. Charge maintenant à lui de préparer la nomination du gouvernement prévue ce mardi avant le premier conseil des ministres mercredi. Une équipe annoncée serrée par le nouveau chef de l’Etat. Elle doit aussi être paritaire (d’ailleurs, au départ Emmanuel Macron parlait d’une femme à Matignon. C’est raté).

« Edouard Philippe, c’est un copain » s’enthousiasme ce lundi l’adjoint au maire tourangeau et centriste Christophe Bouchet, « on s’est rencontré il y a deux ans à un anniversaire. Il était à Sciences Po avec ma femme et une de ses amies. C’est un choix judicieux, quelqu’un de dynamique, sportif. Il a réussi à donner une nouvelle image de la ville du Havre. Stratégiquement, prendre un élu LR c’était attendu, c’est dans sa volonté de n’être ni de gauche, ni de droite. Il va maintenant falloir aller de l’avant. » Rappelons que l’élu soutient la candidate LR aux législatives à Tours, Céline Ballesteros. Et même avec un homme proche de Juppé, plutôt de centre-droit à la tête du gouvernement ça ne va pas le pousser à voter En Marche dès le 11 juin.

Parmi les marcheurs tourangeaux, l’élu Pierre Commandeur, lui plutôt de centre-gauche (c’est un ex-Modem) : « je ne suis pas surpris. C’est un choix cohérent vu qu’il avait jusqu’ici autour de lui plutôt des socialistes comme le maire de Lyon Gérard Collomb. Cette fois il soigne donc son pied droit, ça lui permet de rééquilibrer son équipe. » Pour le reste, il attend de voir notamment la nomination du gouvernement.

Chez Les Républicains, le responsable de la section de la ville de Tours Jérôme Tebaldi évoque lui aussi un choix « cohérent » sans blâmer le nouveau premier ministre de faire ce choix de se mettre en marge de son parti pour rejoindre le nouveau chef de l’Etat. « Mais il ne faut pas tout miser sur un homme » prévient-il également.

Plutôt sympathisant du nouveau locataire de l’Elysée, l’élu écologiste tourangeau David Chollet parle lui d’une nomination « risquée » : « Macron joue gros en essayant d’effacer le clivage droite-gauche. » Il évoque aussi le choix symbolique d’Emmanuel Macron de promouvoir cet élu du Havre, « une ville où il n’a pas fait un très bon score au second tour de la présidentielle. » Une façon d’envoyer un signe aussi aux classes populaires voire aux électeurs du Front National.

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