En 2017, Tours veut être une ville moteur et séduisante

Le maire a présenté ses vœux aux personnalités ce mercredi soir.

Devant une salle des fêtes de l’Hôtel de Ville de Tours bien remplie ce 11 janvier, le maire Serge Babary s’est autorisé deux « petites phrases » en une demi-heure de voeux. D’abord, en excusant l’absence du maire d’Orléans (venu en 2016), il a indiqué que désormais « la paix est établie » entre les deux villes, capitales régionales et appelées à devenir toutes les deux des métropoles, au prix d’un gros jeu de lobbying auprès de l’Etat (dans l’objectif intéressé qu’il soutienne leurs grands projets à coup de crédits supplémentaires). Fini la rivalité donc, du moins en façade.

En revanche le maire a d’autres rivaux qui ralentissent des projets qu’il aimerait bien voir avancer plus vite, comme le futur cinéma de Tours Nord dont les travaux vont « enfin » commencer cette année. « A Tours, on a des spécialistes du recours » a glissé l’élu, narquois (il pensait sans doute au dossier du chantier du Haut de la Rue Nationale qui fait encore débat ou à la donation d’oeuvres d’art de l’industriel Léon Cligman, qui aurait pu être hébergée dans un nouveau bâtiment près du Musée des Beaux-Arts mais qui devrait finalement aller au Château de Tours… suite à la mobilisation d’associations (les fameux « spécialistes »). La morale à comprendre sans doute de cette histoire : malgré ces oppositions, les chantiers finissent toujours par voir le jour.

La détermination. Voilà aussi l’axe du discours de Serge Babary. « Avec Tours Métropole, on est obligé de passer à la vitesse supérieure » lance le maire. Un adjoint approuve ostensiblement dans la salle, et vérifie qu’on a bien noté la punchline. Des mots forts comme ça, il y en a eu d’autres. Du volontarisme, mais pas d’annonce frappante. « 2017 offre des perspectives de renouveu prometteuses. Notre ville doit être un moteur. Il faut redonner à Tours la place qu’elle mérite au sein des grandes villes. Continuons à nous réinventer pour construire un projet au service de l’emploi. » Tout ça pour « séduire » et « rayonner ».

Alors quels seront les atouts charmes tourangeaux ? Déjà l’inauguration du CCCOD, Centre de Création Contemporaine. C’est pour le 9 mars, la ville espère que ce sera un événement « national voire international » d’autant que « après le musée Soulage, c’est le dernier musée consacré à l’art contemporain à être inauguré avant longtemps. Il n’y a pas d’autre projet aujourd’hui en France. » Tours table aussi sur le chantier du Haut de la Rue Nationale avec ses hôtels Hilton puis la mise en valeur de l’église St Julien et du Musée du Compagnonnage. Puis sur l’édification du futur quartier des Casernes avec ses 700 logements plus 200 logements étudiants. Ou encore espère organiser encore plus de congrès. Ah, et on allait presque oublier St Martin. Pour 2017, le spectacle de la cathédrale sera réactualisé, il y aura aussi une grande parade en ville et une manifestation en bord de Loire.

Une promesse enfin : « malgré le budget contraint, nous mettons tout en oeuvre pour dégager des marges de manoeuvre, maîtriser les dépenses et l’endettement, et contiuer à investir. » On saura d’ici un mois à quelle hauteur… « Tout peut se faire » conclut Serge Babary qui annonçait pourtant mardi aux habitants du Sanitas « on ne peut pas toujours tout faire. » Sans doute une question d’interprétation.

O.C.

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