A Tours, le ras-le-bol général des professionnels de la santé

Plus de 500 personnes ont défilé en centre-ville ce mardi.

La plus grande entreprise de Tours va mal. Dans le cadre d’un mouvement de grève national, les « blouses blanches » tourangelles étaient dans la rue ce mardi après-midi, de la Place Anatole France jusqu’au Champ Girault. Et il y avait du monde : plus de 500 personnes. Infirmier(e)s, aide-soignant(e)s, médecins, orthophonistes… Au CHU (donc l’établissement qui concentre le plus de salariés dans l’agglo, plus que n’importe quelle société privée) ou ailleurs (EPHAD, libéral…), ils voulaient protester contre le manque de moyens ou de personnel. Evoquer aussi leur fatigue, croissante, qui mène parfois au burn-out, ou pire encore (plusieurs suicides ces derniers mois en France).

Les mobilisations du monde de la santé ne sont plus rares ces derniers temps à Tours. Ce 8 novembre, ils étaient tous ensemble pour des causes communes, la question des salaires ou des groupements hospitaliers de territoire a aussi été évoquée. Le mouvement réunit trois syndicats : FO, Sud et la CGT. Ils dénoncent également le malaise au sein même du CHU avec une direction « autoritaire » de l’avis d’une déléguée syndicale Force Ouvrière, des postes vacants, les longues heures d’attente aux urgences… L’hôpital et le monde de la santé vont mal, malgré des annonces à priori rassurantes du gouvernement qui ne satisfont en rien les syndicats. D’autres mobilisations (locales ou nationales) sont à prévoir, sans doute dès la semaine prochaine sur les bords de Loire. Les oreilles de Marisol Touraine, ministre tourangelle, n’ont pas fini de siffler.

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