Messmer à Tours : one man show hypnotique

L’hypnotiseur a (encore) rempli le Vinci mardi soir. Nous y étions.

Messmer à la télé, Messmer en spectacle, Messmer encore à la télé et de nouveau Messmer en spectacle : ce monsieur est partout, tout le temps. Plus qu’un représentant de l’hypnose dans les médias, c’est devenu une marque. L’homme l’assume, au point de commencer son spectacle tourangeau de ce mardi soir par un zapping de ses œuvres dans le petit écran, ou avec quelques détails biographiques. Messmer fascine, intrigue, et il semble que les applaudissements de fin de soirée n’aient pas été téléguidés par un quelconque ordre plus ou moins inconscient.

Pourtant, Messmer a « le pouvoir » de vous en faire faire des choses. Descendre tout le Vinci en faisant le kangourou ? Oui. Danser un slow avec un inconnu dès que retentis une musique de Top Gun ? Egalement. Faire croire à une spectatrice – professionnelle de la santé – qu’elle a perdu ses deux jambes sur scène ? Encore oui. Face au public, Messmer semble s’amuser autant qu’il amuse même si le déroulé de son spectacle ne change pas d’un pouce au fil des mois. Pendant deux heures, il a donc cherché dans la salle les spectateurs les plus réceptifs à son magnétisme, ceux qu’il allait pouvoir endormir devant les autres facilement pour leur faire faire tout (et un peu n’importe quoi).

Frustrant, ses tests ne fonctionnent qu’avec une partie du public (pas nous, même si l’on a essayé). Amusant en revanche de voir ses voisins ou amis danser le french cancan, se grimper les uns sur les autres ou s’endormir en quelques secondes seulement (en se souvenant de tout « dans les moindres détails » après, on a vérifié auprès de l’ami en question qui se disait par ailleurs très détendu). Si certains sont encore sceptiques, l’hypnotiseur tente de les convaincre en prouvant que ce sont bien les réflexes primaires qui commandent les actions des Tourangeaux hypnotisés et par leur conscience. Notamment par la rapidité et la régularité de la façon dont ils répondent à ses requêtes. Comme quand ils tentent d’attraper des cacahuètes lancées à 10m d’eux.

Messmer raconte à chaque fois que l’hypnose ça se travaille, que ça s’apprend, que ce n’est pas un don, que tout le monde peut finir par y être réceptif. Il retentera d’ailleurs ses expériences dès le 10 juin 2017 par ici, cette fois au parc des expositions de Tours.

O.C.

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