PORTRAITS DE MUSICIENS : Alexandre Héteau

En partenariat avec Jazz à Tours, Info-Tours.fr vous invite à découvrir l’univers des musiciens tourangeaux, à quelques jours de la Fête de la Musique.

Qu’ils soient en plein apprentissage ou déjà partis de Jazz à Tours, 6 musiciennes et musiciens ont accepté de se plier au jeu des questions-réponses pour nous parler de leur parcours, de leurs influences ou encore de leurs projets. Ils font du jazz ou des musiques actuelles amplifiées, ont suivi des cours amateurs ou pour professionnels et ils ont tous de belles histoires à raconter… Après Léa Fourrier, Danie Christidès et Valentin Pedler, voici Alexandre Héteau, auteur, interprète et compositeur.

Comment en êtes-vous venue à faire de la musique ?

J’ai grandi avec ma mère, qui écoutait beaucoup de musique, notamment Brassens, Chet Baker ou Simon et Garfunkel. Elle a vu que j’aimais ça, et un jour, elle a loué un piano. Quand je l’ai vu à la maison j’ai sauté dessus, j’ai tout de suite commencé à jouer avec, alors ma mère s’est sacrifiée pour pouvoir en acheter un. J’ai pris des cours jusqu’au lyçée, où j’ai pu faire mon premier concert avec un groupe de potes. C’était une expérience incroyable, car très intense et très spontanée. A partir de ce moment là, j’ai compris que j’aimerais en faire toute ma vie, et pourquoi pas mon métier.

Quelle est l’importance de la musique dans votre vie ?

Je m’éteindrais vite si je devais vivre sans elle. J’aurais une frustration énorme de pas pouvoir exprimer certaines choses que seule la musique me permet d’exprimer.

Quels sont les styles de musiques qui vous attirent le plus, et pourquoi ?

Le hip hop, et le jazz. Je trouve que c’est sur ces deux terrains qu’on peut justement exprimer le plus de choses.

Que jouez vous en ce moment ? Avec qui ? 

En ce moment je suis concentré sur l’enregistrement du deuxième EP d’Assad qui devrait sortit à la rentrée, au plus tard en octobre. Nous jouerons à Terres du Son le 9 juillet. Je travaille aussi sur une pièce de théâtre, Phèdre n’est pas un nom de femme, qui devrait se jouer à la rentrée.

Quels sont les artistes qui vous inspirent et pourquoi ?

Brel, Renaud, Oxmo Puccino, parce que ces trois mecs là ont justement une façon très personnelle de te raconter des histoires, et de belles histoires très souvent.

Quelle est la chanson qui a marqué votre enfance ?

Je crois que c’est Bridge Over Troubled Water de Simon et Garfunkel. Une chanson d’amour, je me souviens que la musique me transmettait quelque chose de très fort déjà, je ne comprenais pas ce qu’étais chanté par dessus, mais je m’imaginais très bien dans quel état se trouvait le personnage, ce qu’il était en train de raconter. J’ai regardé les paroles ensuite, mais j’avais déjà compris l’histoire. C’est souvent ce qui selon moi, fait la beauté de la musique.

Que chantez-vous sous la douche ?

Ça dépend des jours, mais en ce moment j’aime bien chanter un thème de Cory Henry, sobrement intitulé NaaNaaNaa.

La chanson idéale en faisant du sport ?

Je fais du basket, le top c’est quand t’as Chronic 2001 de Dr Dre qui tourne derrière.

La chanson idéale en voyage ?

Pour le coup ça dépend du voyage, mais mon dernier voyage c’était Naples, et pour l’occasion je me suis mis Buona Sera de Louis Prima.

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