400€ de contraventions en deux mois à cause des travaux

Les riverains ne parviennent plus à se garer devant chez-eux.

Depuis fin 2014, le chantier d’un immeuble entraîne quelques difficultés au sein de la Rue Franklin Roosevelt à Tours Ouest. Comme c’est souvent le cas, les travaux empiètent sur la voie publique ce qui entraîne la condamnation de places de stationnement. Mais voilà, pour certains riverains, cette situation qui s’éternise leur pose des soucis : « je n’arrive jamais à me garer dans le quartier, toutes les places sont occupées » explique par exemple une jeune femme qui réside ici depuis quelques mois.

Vu les circonstances, elle a alors estimé qu’elle pouvait se garer sur le trottoir. Mal lui en a pris : « entre le 26 janvier et le 18 février j’ai reçu trois contraventions à 135€ pour stationnement très gênant » s’agace-t-elle (forcément, l’espace des piétons s’en trouve réduit posant par exemple des problèmes aux personnes handicapées ou aux parents avec poussettes). Ces PV, ils lui ont été adressés tôt le matin ou tard le soir (sans dépose de macaron sur le pare-brise) pour, au final, la coquette somme de 405€ à débourser, bien plus cher qu’un abonnement de parking ou qu’un an de trajets illimités sur le réseau de bus Fil Bleu. Et quelques-uns de ses voisins ont subi la même mésaventure, car ils sont plusieurs à faire comme elle.

La question qu’elle pose a le mérite d’exister : en cas de travaux, ne peut-il pas y avoir une tolérance ? Contacté, l’adjoint à la sécurité de Tours Olivier Lebreton explique qu’il peut arriver que la police municipale fasse preuve de discernement dans des situations de forte affluence où l’on sait qu’il n’y a pas assez de places disponibles dans le quartier (c’est le cas lors des séances aux cinémas Studio ou les jours de marché par exemple). Mais pour le stationnement très gênant, la compétence relève de la police nationale, ce qu’elle confirme indiquant qu’elle ne verbalise que dans ce cas précis ou alors sur réquisition de la police municipale. Par ailleurs, on remarquera que dans aucun cas la fourrière n’a été appelée pour enlever les véhicules, ce qui aurait pourtant pu être demandé : les riverains ont quand même un peu de chance dans leur mésaventure.

Bref, il ne semble pas vraiment y avoir de solution miracle pour ces Tourangeaux puisqu’aucun parking provisoire ne semble avoir été prévu malgré la longueur des travaux (parfois, c’est pourtant le cas). Il ne leur reste donc qu’à faire des tours de quartier en attendant la libération hypothétique d’une place, garer leur voiture plus loin et s’y rendre en bus ou en vélo (pourquoi pas ?) et croiser les doigts pour que les habitants des nouveaux immeubles aient investi dans un garage sous peine de voir le problème perdurer.

O.C.

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