Au Bureau a laissé sa place à une nouvelle enseigne. On a testé.
Disons-le tout de suite, on ne va pas beaucoup regretter Au Bureau, le bar-resto qui disposait de la plus grande surface de la Place Plumereau de Tours. On y allait de temps en temps pour du sport sur grand écran, mais jamais sans grand enthousiasme, sans doute parce qu’à la différence de plusieurs autres enseignes du coin ça manquait d’originalité. Alors quand on a appris que désormais le nom du lieu avait changé pour devenir La Manufacture, ça nous a donné envie de voir ce qu’il y avait de neuf par là-bas.
Premier constat : les vieilles enseignes sont toujours là… et une bonne partie de la déco aussi. Si les murs ont été refaits avec des motifs figuratifs colorés très élégants, ils ne sont pas du tout en accord avec le sol vieillot et le manque de lumière qui alourdissent l’ensemble, dommage (mais ce n’est sans doute que partie remise ?). En revanche la carte a pris un sérieux coup de jeune. Bon, naturellement, on ne vient pas ici pour du gastro, plutôt pour un repas convivial entre collègues ou amis, midi ou soir avec de grandes tables et banquettes. Au programme : viandes, pâtes ou pizza… avec quelques originalités qui font la différence comme les garnitures des pâtes ou les pizzas classées selon leur base (charcuterie italienne, crème fraîche…). On apprécie aussi la planche de fromages affinés et son verre de vin à 7€, la tarte tatin très bien présentée (photo), des desserts que l’on nous promet maison avec quelques curiosités comme le tiramisu citron, des déclinaisons de produits tourangeaux (ravioles au Ste-Maure-de-Touraine et sauce émulsion truffe, bien vu !) ou encore une carte des vins plutôt riche, allant du coteaux-du-layon à l’Argentine.
Dans l’assiette, c’est assez copieux et le rapport qualité-prix est relativement bon par rapport à de nombreuses autres brasseries de la ville avec une formule midi à 12€50 (plat-dessert) ou des plats entre 13 et 20€. Même si le service a subi de légers retards lors de notre passage, l’équipe a été très souriante et professionnelle ce qui est toujours bon à noter. Bref, avec La Manufacture, l’ancien Bureau retrouve un cachet qu’il avait en grande partie perdu.
O.C.
