GIGN de Joué-lès-Tours : deux gendarmes mis en examen

Suite à la mort d’un homme pendant une intervention dans le Loir-et-Cher.

Récemment, une antenne du GIGN s’est installée à Joué-lès-Tours. Une de ses premières missions a eu lieu dans le Loir-et-Cher, et elle s’est terminée par la mort d’un homme… Le 30 mars dernier, Angelo Garand est localisé à Seur, chez des proches. C’est dans cette petite commune que l’homme de 37 ans, père de famille, a trouvé refuge après avoir refusé de regagner sa cellule de la prison de Vivonne dans le Vienne, où il purgeait une peine pour vol. Il n’est pas rentré après sa permission, notamment pour rester auprès de son père malade selon son entourage.

Après plusieurs mois de fuite, les autorités envisagent donc de l’interpeller mais l’opération tourne mal : l’homme est tué. Très vite, sa famille se pose beaucoup de questions sur les circonstances de sa mort et a encore appelé à une manifestation à Blois récemment.

Du côté de l’enquête, le procureur de Blois a fait un communiqué pour préciser que deux gendarmes ayant participé à cette intervention avaient été mis en examen pour violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner.

Dans un premier temps, en avril, le procureur avait jusifié l’intervention des forces de l’ordre par la dangerosité du détenu. Il semble donc estimer désormais qu’il y a des éléments permettant de mettre les militaires en examen. Ils ont cependant été laissés libres, sans contrôle judiciaire. La thèse de la légitime défense resterait privilégiée d’après l’AFP. Le procureur a indiqué qu’il n’y avait pas de nouveaux éléments dans l’enquête.

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