Rythmes scolaires : A Joué-lès-Tours la décision sera prise fin février

La ville réfléchit à un retour à 4 jours ou non…

La question des rythmes scolaires est de nouveau un sujet majeur dans toutes les communes. Avec la possibilité de revenir à une semaine de 4 jours ou à l’inverse garder le fonctionnement actuel, né de la réforme Peillon, à 4,5 jours, chaque commune doit se positionner pour la rentrée prochaine. En Indre-et-Loire, 80 communes n’ont pas attendues et sont revenues dès la rentrée 2017 à la semaine de 4 jours. Parmi les plus grosses communes du département, on s’est donné le temps de la réflexion. Il faut dire qu’il n’est pas facile de changer l’organisation de plusieurs groupes scolaires et plusieurs milliers d’enfants comme à Tours ou Joué-lès-Tours.

Dans la deuxième ville du département, la décision impactera ainsi 9 groupes scolaires et 1050 enfants scolarisés et n’est donc pas à prise avec légereté. « Si nous revenons à 4 jours, cela aura un impact sur les familles, les entreprises avec les arrangements pour les jours de repos le mercredi, mais aussi sur les associations » rappelle Aude Goblet, l’adjointe à l’éducation de la commune. « Surtout que certains se sont arrangés tant bien que mal lors de l’application de la réforme Peillon et quelques années après il faut trouver de nouveaux arrangements horaires, ce n’est pas toujours simple ».

Pour l’élue, la décision sera prise d’ici fin février. Avant cela, un questionnaire est soumis aux Conseils d’Ecole et un autre va l’être ces jours-ci aux familles. Une première étape avant la tenue de tables rondes dans les groupes scolaires de la ville avec les Conseils d’Ecoles. « La décision sera prise une fois que nous aurons eu tous ces retours. Pour l’instant on se rend compte qu’il n’y a aucune unanimité dans les volontés, d’un côté ou de l’autre » explique Aude Goblet.

Et si jamais la ville de Joué-lès-Tours revenait à la semaine des 4 jours, l’élue aimerait maintenir une partie des activités pratiquées lors des TAP (Temps d’Activités Périscolaires) aujourd’hui. Ces TAP, élements centraux de la réforme Peillon, permettent aux enfants de découvrir, à raison de 3 heures par semaine gratuitement, de nouvelles activités (comme la danse, les arts plastiques, le théâtre, la musique, les sports ou encore des activités manuelles comme le jardinage,…). Des activités qui ont leur importance pour Aude Goblet « parce que beaucoup d’enfants n’ont pas forcément accès en dehors des TAP à des activités extérieures ».

Reste la question du financement. Aidées à hauteur de 50 euros par enfant et par an par l’Etat, les communes, en cas de retour à la semaine de 4 jours, ne toucheront plus ces aides. A Joué-lès-Tours, l’aide de l’Etat s’élève aujourd’hui aux environs de 130 000 euros par an, sur un coût total des TAP estimé aux alentours de 250 000 euros.

À lire sur Info Tours

Suivez l'actualité en temps réel

La météo présentée par

TOURS Météo

Recherche

StorieTouraine - L'actu en résumé

Inscription à la newsletter

Agenda