Terres du Son : des festivaliers toujours plus surprenants

Malicieux et inventifs, ils font aussi le show.

On discutait tranquillement avec des bénévoles de l’espace restauration de Terres du Son quand un gars arrive et demande un peu d’eau. Le Soleil tapait fort, il était 17h, quoi de plus normal ? Sauf que le jeune homme, ce grand enfant, voulait surtout pouvoir repartir aider les autres spectateurs à se rafraîchir à l’aide de petits jets d’eau plus ou moins désirés. L’art du service public à l’état pur pour ce samedi où la température a encore dépassé les 30° avant que les nuages ne viennent assombrir le ciel un peu plus tôt que prévu dans la soirée, mais sans gouttes (ce sera peut-être plus dur d’y échapper ce dimanche).

En fait cette deuxième journée de festival a été découpée en deux parties. En mode sieste musicale et activités estivales. Devant Tiàa, groupe tourangeau assurant l’un de ses premiers concerts, on cherche l’ombre, on ne danse pas énormément mais on applaudit fort (la chanteuse et ses musiciens méritaient bien ça !). Pour Eddy Kaiser, sous le Chapit’Ô, un public passionné mais sage. Assis à l’ombre (la meilleure stratégie consistant à se mettre au bord du chapiteau pour profiter aussi du petit vent presque frais). Les festivaliers étaient donc posés, parfois empilés les uns sur les autres pour plus de confort, pendant que l’artiste distillait des chansons bienfaisantes. On lui doit aussi l’un des instants revendicatifs de ce week-end, avec un titre sur la transphobie en fin de set.

Pour Bachar Mar Khalifé, il fallait mettre de l’écran total (on a prêté le nôtre à un moment à un groupe d’amis qui avaient apparemment oublié ce petit détail logistique). Sur scène, les voix apportent encore un peu plus de chaleur à l’instant, les sonorités africaines nous entraînent loin et l’arrivée de la chanteuse Anne-Sarah achève de rendre ce moment uniqué. Dans la foule, un mec avec son pschitt pschitt se balade avec une chemise assortie à son slip pendant qu’une petite bande ressuscite l’émission Morning Live de Mickaël Youn sur M6 en criant bien bien fort (et pourquoi pas ?).

Pendant Camille, on croise un jeune homme avec sa cape publicitaire « La musique ça transporte » puis un avion survolant le site en provenance d’on ne sait où et sûrement à destination de Tours… Ca collait plutôt bien au moment, et c’était encore plus vrai à la nuit tombée quand Gojira et Birdy Nam Nam ont fait monter la grande prairie à des sommets sonores, visuels et dansants assez remarquables. Changement d’ambiance radical une fois la fraîcheur arrivée. A ce moment-là, avec la complicité de l’obscurité, tout est permis.

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