Terres du Son 2016 : un bilan chaud bouillant

40 000 festivaliers ont participé à la fête.

Certes il y avait moins de monde à Terres du Son cette année que lors de l’édition record de 2015 (48 500)). Mais ils étaient presque aussi nombreux qu’en 2014 et c’est déjà très bien pour un festival qui a comme letmotiv la découverte, malgré la présence de locomotives (Casseurs Flowters en particulier cette année). « Ce qu’on veut c’est additionner les publics » nous dit-on chez les têtes pensantes de TDS.

Le match de foot de ce dimanche n’explique peut-être pas à lui seul la baisse d’audience de Terres du Son. Les incetrtitudes sur la météo ou, justement, une programmation qui a pu en déstabiliser certains par sa grande diversité ont peut-être joué. Mais les organisateurs de l’événement, Franck, Hugues et Arnaud de l’ASSO, vont maintenir le cap plus que jamais, car les retours sont bons, le spectre s’élargit (de plus en plus de visiteurs et bénévoles qui viennent de 90 départements français contre une quarantaine auparavant) et des artistes qui aiment revenir (au risque de reprendre le chemin de l’ancien site, comme le chauffeur de bus d’Oxmo Puccino qui a fini au camping qui accuaillait les scènes jadis).

Alors que les équipes et les bénévoles entament en ce moment le démontage du Domaine de Candé prévu pour durer environ une semaine, il reste des images et un beau bronzage (ce temps ensoleillé, c’était top !). Les festivaliers en mode été bien sûr, les concerts de dingues de Jain, Hyphen Hyphen, Toukan Toukan, Jekyll Wood ou Naâman. De purs moments de bonheur avec General Elektriks, Hélas!, Philémone, Lilly Wood and The Prick, The Shoes. Des rires, des rencontres, des jeux, trois couchers de Soleil, un burger qui s’écrase par terre sans prévenir, le meilleur accueil que l’on ait jamais eu dans des toilettes, une conférence où un mec te dis que pour lui « faire pipi c’est déjà travailler », un crieur public qui te conseille d’appeler tes grands parents pendant que tu es dans une file d’attente, des barmans en pyjama, de belles preuves que le développement durable entre dans les habitudes des gens (115 bus affrêtés cette année, le double de 2015)… Regardez ce que ça donne en images essentiellement du côté du public, en attendant un reportage complet avec les artistes.

PS : Terres du Son travaille sur un festival d’hiver. Ils n’en savent pas encore grand chose eux-mêmes si ce n’est que « ce ne sera pas un Terres du Son dans une (grande) salle » mais ça se profile, alors restez dans le coin…

Olivier COLLET et James TECHER

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