Bientôt des contrôles plus stricts pour les chômeurs en Centre-Val de Loire

La région va tester les nouvelles règles gouvernementales.

C’est un sujet cher à Emmanuel Macron – et il l’a d’ailleurs évoqué dans son allocution du soir du 31 décembre : le président espère inciter plus de personnes au chômage à reprendre rapidement un travail, même au profil éloigné d’un poste précédent. Ainsi, juste avant le passage en 2019, de nouvelles mesures ont été validées par l’exécutif pour mettre cette promesse à exécution.

Concrètement, en cas de non respect de rendez-vous avec Pôle Emploi, un mois de suspension sera encouru avec perte d’indemnités d’assurance chômage. Sanction doublée en cas d’une deuxième absence, et encore doublée (4 mois) en cas d’un troisième lapin posé à l’organisme.

Autre changement de la législation : en cas de refus répétés d’offres d’emploi dites « raisonnables », on ne risquera plus seulement une suspension des allocations mais carrément une radiation des listes de Pôle Emploi. Problème : ces postes pourront être proposés à des salaires nettement inférieurs à ceux perçus auparavant par la personne concernée. Et pour suivre les démarches entreprises, une sorte de journal de bord numérique à tenir par les chômeuses et chômeurs va être mis en place.

Toutes ces mesures ne sont pas encore généralisées mais la région Centre-Val de Loire va les tester dès cette année 2019. D’ailleurs, Pôle Emploi va assurer seul le contrôle des personnes sans emploi, sans autre tutelle. Toutes ces perspectives inquiètent d’ores et déjà les syndicats, le personnel et les demandeurs d’emploi eux-mêmes. Reste à voir à quoi ressemblera la mise en pratique de ces nouvelles dispositions, et si par exemple elles seront appliquées avec sévérité où un certain discernement.

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